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Nicolas Rubinstein

1964 -

Nicolas Rubinstein

L'artiste

Dan les années 80s, parallèlement à ses études d’ingénieur, Nicolas Rubinstein réalise ses premières oeuvres plastiques et forme un groupe de rock alternatif qui donnera de nombreux concerts entre 1986 et 1992. Un passif voué aux joies de l’Underground et un avenir tourné vers l’Art contemporain, Nicolas Rubinstein – lancé à fond de cinquième dans la sculpture – distille alors un travail personnel autour des représentations animalières ou du squelette. L’os, choisi comme symbole de vie et de mémoire, devient le sujet récurent de son travail et la base d’un vocabulaire plastique qu’il déclinera au Lieu Unique à Nantes en 2010 ou à la Fiac.

Avec ses déconstructions anatomiques de l’icône Mickey, Nicolas Rubinstein tient l’affiche de l’exposition collective “C’est la vie ! Vanités de Caravage à Damien Hirst” au Musée Maillol en 2010.

« Un des aspects fondamentaux de mon travail est l’envie de révéler la structure cachée, l’ossature intérieure, l’anatomie des êtres et du monde, avec l’intuition, je dirais même la conviction, qu’il y a là un secret caché, une explication à trouver. Mon travail est très proche d’une démarche scientifique, avec pour hypothèse de travail, la recherche d’un message à décrypter, et ma « mission », car je dois bien confesser que je considère cela comme une mission, étant de mettre à jour et de comprendre ce message! Même si pour le moment, je ne comprends pas grand chose…»

 

Regard sur une œuvre :
Le projet Télémachus, série de cinq dessins de cerveau sur cahier d'écolier
2011

Nicolas Rubinstein travaille autour des représentations animalières et du squelette. L’os, choisi comme symbole de vie et de mémoire, devient un sujet récurrent de son travail et la base de son vocabulaire plastique. Le Projet Télémachus est une installation qui traite d’Ulysse, héros célèbre de la mythologie grecque, et de son fils Télémaque qui portera les valeurs familiales et sera responsable de la protection de sa mère en l’absence de son père. Servie par une scénographie se développant sur deux salles et mettant en scène une multitude de cerveaux, un piano et des mâchoires de requin, cette installation se veut une réflexion sur la transmission, les histoires familiales, le passage à la réalisation de soi… Les dessins de cerveau sont issus de cette installation.

Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur, 2020