Nouvelles Alliances

Sarah Valente

1988 -

Sarah Valente

L’œuvre de Sarah Valente est profondément liée à la forêt et à la mise en valeur de sa richesse, sa biodiversité, sa pharmacopée, son mysticisme...Par-là, elle initie un engagement en faveur de la défense et préservation des forêts. Si les œuvres de Sarah Valente sont apparemment abstraites, c’est bien à la vision imprécise de la canopée qu’elles nous renvoient. Dans la forêt, feuillages et fleurs se confondent, néanmoins leur perception est apaisante. Notre espèce étant originellement issue des forêts, sa vue stimule inconsciemment une sensation de bien-être. Le processus de création, lui aussi, est intimement lié à la forêt puisque c’est en son sein queles toiles prennent vie. Sarah Valente a d’abord plié, façonné et sculpté la toile selon descourbes florales. Figées en origamis, ces tulipes ou orchidées de toile sont pigmentées à l’aide de trois couleurs primaires. Une fois dépliée, la toile aléatoirement colorée est étendue au sol et exposée au ruissellement de la pluie qui vient lier les pigments. Le cycle de l’eau participe pleinement du geste artistique. La série «Printemps» nous immerge dans une forêt luxuriante en pleine floraison. Elle rend hommage au cycle des saisons et fixe ce moment fugace sur la toile. Concernée par le recul progressif des milieux forestiers, Sarah Valente a créé Greenline Foundation en 2021. Le fonds de dotation a pour ambition de préserver les forêts existantes, ré-ensauvager les zones endommagées ainsi que de sensibiliser à leur fragilité par des manifestations artistiques. Cliquez ici pour en savoir plus et soutenir la Greenline Foundation.

Temps Forts 

Sarah Valente (1988) est une artiste plasticienne et photographe, autodidacte et formée à la photographie sous la tutelle de Flore (lauréat du Prix des Beaux-Arts en 2018). Sarah Valente est actuellement résidente POUSH Manifesto à Aubervilliers. Elle a participé à différentes expositions collectives, avec l’association Forest Art Project dont elle fait partie (2022) à la Galerie Romero Paprocki (2022) ainsi qu’à la fondation Good Planet (2019).