Fragile

Little K

Little K a exposé à Gallifet en 2012

Little K

Exposé à Beaubourg, ce jeune artiste nous parle comme personne d’une banlieue qui ne brûle pas. Le travail de Little K est tout d’abord une exploration, la découverte d’un espace le plus souvent urbain. De cette expérience de déambulation, de regard posé sur la ville, Little K sculpte et modèle des petits personnages de couleurs vives.

Ces Chillin’ ou Hoodies en jogging et capuche, sans visage, ne sont pas pour autant démunis d’expressions. Au contraire, ils appréhendent leur espace, celui de la culture urbaine du monde hip-hop, avec fluidité et spontanéité. Contextualisés par leur physionomie, les Chillin’, représentent la jeunesse des cités, de Washington à Tokyo, en passant par Paris, Londres ou Madrid. Une jeunesse trop souvent stigmatisée, comme nous l’a si tragiquement rappelé l’assassinat de Trayvon Martin le 26 février 2012. Pour lui comme pour tant d’autres, à l’instar des sculptures de Little K, la ville était autant un lieu de vie qu’un terrain de jeu.