01 juin 2016 -
18 septembre 2016
Depuis que l’art est devenu contemporain, l’esthétique à cessé d’être le critère prépondérant et l’œuvre est redevenue symbole, véhicule de divers messages. Ceux de l’artiste qui l’a créé, issu de sa pratique, de son environnement, des ses influences; mais également la lecture souvent décontextualisé qu’apporte les collectionneurs, dont les rapprochements, tant esthétiques que temporels, se mêlent au besoin de cohabitation des pièces constituant leur collection, dans l’écrin de vie qu’ils leurs auront apportées. Dès lors, naît un discours narratif, dont le vocabulaire s’enrichit au travers de rencontres, des voyages et des échappées de l’esprit.
Dès la première pièce, nous comprenons que nos collectionneurs se sont accaparés les codes esthétiques du siècle dernier, tout en s’ouvrant à des pratiques nouvelles. Le travail de Mme S, dont les motifs, la poésie, les reflets ors, évoquent tout autant les estampes japonaises que le travail de Gustav Klimt, résulte d’une pratique unique où l’apparente volupté se transforme en énergie explosive, lorsque notre regard pénètre ses motifs.
La chaise M d’ALEXandrin propose un point de vue contemporain sur le rocking-chair, évocation de l’enfance que l’on retrouve également avec sa table basse carré, dont les éléments disséminés dans la pièces s’inspire des codes des casse-têtes géométriques. Le lounge chair de Charles et Ray Eames est un classique de 1956, époque à laquelle François Arnal avait déjà expérimenté avec des toiles faites de noire et de matière dans un style qui n’est pas sans rappeler le travail de l’Outrenoir par Pierre Soulage en 1979.
Cette exposition présente également le travail de Xavier Spatafora, Catherine Starkman, Thomas Boulmier, Ced Vernay, Marcello Geppetti et Joelle Anjuma.